Nous avons déjà rapporté que Yao Fortuné n’est plus l’entraineur de Foadan de Dapaong. Il a jeté l’éponge après la 5è journée du championnat national de football de première division. Une semaine après, nous lui avons posé des questions sur son actualité.
Cœurs D’Athlètes : Yao Fortuné Bonjour
Yao Fortuné : Bonjour Coeurs D’Athlètes
CDA : Monsieur l’entraineur pourquoi vous avez démissionné ?
Y F : Les raisons sont multiples. Après avoir fini mon recrutement, j’ai rencontré le BE. Je leur ai demandé le renforcement au niveau de l’attaque et au milieu de terrain parce-que j’ai eu un groupe des jeunes et les attaquants que je possédais n’était pas fait immédiatement. Un championnat qu’avant le temps cela devrait venir, le B E m’a promis de me ramener ce renfort, nous sommes restés là depuis et rien n’a été fait jusqu’au début du championnat.
CDA : C’est la cause de votre départ ?
Y F : Oui Mr le journaliste parce-que notre premier match du championnat contre Dyto à domicile nous avons joué et nous avons eu dix occasions. Les face à face ou un attaquant expérimenté te mettrait le ballon au filet. Et que nous n’a pas fait, vous connaissez le foot quand vous jouez, vous avez les occasions vous ne concrétisez pas quand l’adversaire en a, il vous fait mal et c’est ce qui fut fait avec Dyto. Ils ont eu une occasion cela nous est coûté.
Pareil contre l’OTR en deuxième journée à domicile, nous nous en sortons avec un match nul, la troisième journée contre AS Togo Port scénario identique. Même si Togo port a été aidé un tout petit peu par les hommes en noirs, nous méritons sortir de ce match avec un point et j’ai tiré la sonnette d’alarme en disant, je pensais à la démission.
Parce-que après trois matchs, le constat est là, pas de buteur pourtant nous jouons bien à la fin nous perdons.
Cela est dû aux manquements que j’ai relevé et cela n’a pas été pris en compte, vraiment il était temps que je parte, parce que je n’ai pas été aidé pas le BE. Le second point est qu’il y a trop d’amateurisme au sein du BE et avec ça on ne peut pas s’attendre au lendemain meilleur
En plus, l’environnement n’était pas saint avec les petits coups auxquels je déplore la complicité de l’un de vos confrères qui sans me connaître donne des informations mensongère à mon encontre.
CDA : Alors pourquoi êtes-vous toujours à Dapaong ?
Y F : Avant que je ne jette l’éponge, j’avais un arrière de salaire d’un mois je crois qu’il est de bon ton que je puisse rentrer en possession de mon droit.
CDA : Avez-vous des contacts ?
Y F : Pour le moment non, je suis libre et prêt à travailler, tu sais, je suis un entraîneur de football professionnel dont je ne vis que par le foot.
Sinon nul n’avais été le concours de l’ancien président Richard kangbeni qui m’a soutenu m’a beaucoup encouragé de continuer que ça va venir sinon je serais parti depuis la 3e journée.
CDA : Merci monsieur l’entraineur.
Y F : Je vous remercie .